À propos de cet événement
A propos de la dominance du marché dans le milieu de l'art. A propos du besoin d'une nouvelle vitalité dans la critique d'art.
Suivi de la présentation du livre 'Kunstkritiek' de Hilde Van Gelder et Laurens Dhaenens Avec e.a. Anna Tilroe, Paul Tanghe, Lieven De Cauter, Dorian Van der Brempt.
Modérateur: Jef Lambrecht
Fin 2010 avait vu la parution de deux livres importants sur la critique d'art. Dans le pamphlet 'De Ja-sprong, naar een nieuwe vitaliteit in de kunst', Anna Tilroe fait des propositions pour évoluer vers une nouvelle vitalité dans l'art et la critique d'art. Le pamphlet est basé sur une analyse de l'actuelle dominance du marché de l'art et des changements de jeux de pouvoirs qui l'accompagnent. Avec 'Kunstkritiek', Hilde Van Gelder et Laurens Dhaenens ont compilé une sélection intéressante de textes rassemblant des voix belges, néerlandaises et internationales autour des valeurs actuelles et des opportunités de la critique d'art. Les deux publications se complètent bien l'une l'autre.
A l'occasion de ces deux publications, le BAM et le VTi avaient organisé un atelier avec Anna Tilroe sur ce besoin d'une nouvelle vitalité dans l'art et la critique d'art. Les essais des participants ont été publiés dans le cahier 'Over de nood aan een nieuwe vitaliteit in de kunstkritiek', édité pour le BAM, de Buren et le VTi. Ce cahier est distribué gratuitement dans HART (n°. 80, 21 avril 2011) et rekto:verso (mai 2011), ainsi que par les organismes à l'origine du projet.
Suite à cet atelier, le BAM, deBuren et le VTi organisent le 3 mai de 19h00 à 21h00 au WIELS, un débat avec Anna Tilroe, sous le titre Et maintenant? A propos de la dominance du marché dans le milieu de l'art. A propos du besoin d'une nouvelle vitalité dans la critique d'art'.
Des politiciens pleins de dédain envers l'art, des budgets qui sont amputés, les chiffres de visite et de vente qui sont considérés comme des critères de qualité: le secteur de l'art est sans aucun doute en pleine mutation. Des directeurs de musée se transforment en managers, des artistes en phénomènes médiatiques et des critiques en publicitaires. Ce que nous percevons comme de l'art et la signification que l'on y donne est de plus en plus déterminé par les principes du marché libre et par les intérêts qui l'accompagnent. Cette évolution est-elle imparable? En sommes-nous que des témoins? Où allons-nous rechercher une réponse qui résonnera aussi en-dehors du monde de l'art?